Le présent et l'avenir de l'Institut Arnault Tzanck
L'Institut Arnault Tzanck, qui existe depuis 1972, est l'un des acteurs majeurs du secteur hospitalier privé en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, composé d'une association à but non lucratif à Saint-Laurent-du-Var (siège social) l’Institut Arnault Tzanck et l’Hopital Privé Arnault Tzanck à Mougins Dès l'origine, l'activité de l’Etablissement s'est articulée autour du don de sang, avec le soutien actif des associations de donneurs de sang bénévoles.
Michel SALVADORI, Directeur Général du Centre Médico-Chirurgical Arnault TZANCK, a répondu aux questions d'Alexandre POPOV.
Monsieur le Directeur, parlez-nous un peu de l'Institut.
MS : Permettez-moi de vous présenter notre Institut, un établissement de renommée internationale nommé en l’honneur d’Arnault Tzanck. Ce dernier ayant fui les pogroms de l’Empire russe au début du XXe siècle, est devenu célèbre en France pour ses travaux pionniers sur la transfusion sanguine durant la Première Guerre mondiale.
Notre Etablissement est reconnu pour son excellence dans plusieurs domaines médicaux, notamment la chirurgie cardiaque, la réanimation cardiaque, la cardiologie interventionnelle complexe, la chirurgie vasculaire, l’hémodialyse et la chirurgie oncologique. Nous sommes également spécialisés dans la chirurgie digestive, urologique et thoracique.
Ces spécialités constituent les centres d’excellence de notre institution. Aujourd’hui, nous employons plus de 500 personnes, dont 120 médecins.
La chirurgie cardiaque et vasculaire française est considérée comme l’un des domaines les plus avancés de la médecine mondiale. Nous sommes particulièrement fiers de compter parmi vos principaux chirurgiens vasculaires, le Docteur Ilya KHANTALIN, de nationalité russe.
Pourriez-vous nous raconter comment il a rejoint notre centre ?
MS : Il y a quelques années, l’un de nos meilleurs chirurgiens, Jean-Marie GAGLIARDI, a déclaré : « Je me fais vieux, je vais bientôt prendre ma retraite. J’ai trouvé mon successeur, le Dr Ilya KHANTALIN. Sa méthode et sa technique chirurgicale sont équivalentes aux miennes. Vous pourrez travailler avec lui en toute sécurité pendant les 20 à 30 prochaines années.
Tous nos grands spécialistes ont également confirmé à l’unanimité qu’il possède d’excellentes compétences techniques. Je suis très heureux que le Dr Ilya KHANTALIN ait rejoint notre équipe il y a deux ans. Grâce à lui, nous avons pu maintenir un niveau élevé de réalisation des opérations les plus complexes.
Outre le Dr KHANTALIN, notre équipe compte deux autres chirurgiens vasculaires et 14 anesthésistes très professionnels. Trois chirurgiens cardiaques assurent également un niveau élevé d’activité chirurgicale. Ainsi, nous disposons d’une vingtaine de spécialistes pratiquant des chirurgies cardiaques et vasculaires de pointe.
Un nouveau bâtiment est en cours de construction sur le site de l’Etablissement. De quoi s’agit-il ?
MS : Nous construisons un grand bâtiment qui nous permettra de faire un saut qualitatif dans nos activités : l’Institut du Cœur Jean Louis Noisiez, qui ouvrira ses portes en 2026.
D'après ce que j'ai compris, les chirurgies cardiaques ne sont pas uniquement pratiquées par des chirurgiens cardiaques, mais avant tout par des spécialistes cardiovasculaires ?
MS : Les personnes souffrant de maladies cardiaques et d’autres pathologies vasculaires ont avant tout besoin de chirurgiens cardiovasculaires.
Il est donc crucial pour nous d’avoir au moins trois chirurgiens vasculaires hautement compétents dans l’équipe de la clinique, en plus des chirurgiens cardiaques, pour effectuer une gamme complète de chirurgies vasculaires.
L’institut est également spécialisé dans la chirurgie vasculaire d’urgence et pratique la chirurgie cardiaque d’urgence 24 heures sur 24 pour la région, ce qui est essentiel. Cela donne une image positive de l’Etablissement, qui a une grande influence dans la région, une haute technologie et, surtout, de très bons résultats. Les patients sont très satisfaits non seulement des interventions chirurgicales, mais aussi des soins et du suivi post-opératoire.
Ces dernières années, les interventions chirurgicales ont été réalisées à l'aide de méthodes douces, la technique dite « mini-invasive ». Quelle est la situation à cet égard ?
MS : Aujourd’hui, dans la pratique mondiale, plus de 80 % des opérations sont réalisées par des chirurgiens utilisant des techniques mini-invasives ou peu invasives. Ces techniques facilitent grandement la période de réadaptation des patients.
Nous utilisons des dispositifs qui nous permettent de surveiller le patient pendant l’opération, notamment lors de la pose de prothèses ou de stents. Parfois, nous employons des dispositifs de désobstruction si une artère importante est obstruée. Grâce à notre équipement de haute technologie, nous pouvons effectuer des opérations complexes de manière peu invasive, assurant ainsi un résultat vasculaire satisfaisant pour résoudre le problème du patient.
Nous disposons de deux robots et de trois salles d’opération hybrides, combinant des équipements chirurgicaux et radiologiques. Lorsque le nouvel Institut du cœur Jean Louis Noisiez ouvrira ses portes en 2026, nos capacités, dans ce domaine, seront encore renforcées.
Nos équipes bénéficient d’un très haut niveau d’équipement et de matériel chirurgical, ce qui nous permet de maintenir des standards élevés dans la réalisation des opérations les plus complexes.
Cher Monsieur le Directeur, je vous remercie pour cet entretien, je vous souhaite un travail fructueux et j'attends avec impatience l'ouverture du nouveau centre !